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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 06:59

La séance "jeunes adultes" du mois de Mars s'est déroulée cette fois-ci autour d'une bonne raclette, le thème étant "Emotion et perception dans les relations conflictuelles".
Nous étions à la fois surpris et touchés que ces soirées fassent de plus en plus de succès. 17 jeunes présents, hormis les "habitués", des amis et des connaissances d'autres églises avaient été conviés.

                                                                     

C'est Carine qui animait la soirée :
Le débat a commencé autour de la question suivante : "Où est le véritable combat lors des différents avec quelqu'un ? Quoi/Qui affrontons-nous réellement ?"

Pour y répondre, la discussion a commencé sur le fait où chacun vit dans son petit monde, et les conflits avec les autres débutent à partir du moment où le petit monde en question est ébranlé par une attaque extérieure. Conflits dans le village des gaulois

A partir de là, on a le choix entre protéger à tout prix son petit monde contre ces attaques pour garder le "confort" qu'on bénéficie, quitte à utiliser la violence, ou prendre l'initiative d'élargir sa vision pour comprendre "l'autre" .Après plusieurs échanges d'avis sur les comportements à adopter face aux "ennemis", les partages de plusieurs des participants présents sur les sentiments qu'ils éprouvent face à ces situations et comment ils ont réussi à surmonter ces problèmes, Carine , en guise de conclusion , nous a partagé ce que la bible proposait :
En utilisant Ephésiens 6:14-17, elle a affirmé que c'est faire fausse route de voir l'autre comme un ennemi. Au lieu de faire des efforts pour que les autres changent, la solution que propose la Bible est tout d'abord de changer notre vision des choses, à travers la communion que nous avons avec Dieu. En gardant son calme, et en restant attentif à la volonté de Dieu, on peut surmonter ces obstacles non en imposant son sens de la justice, mais en changeant le cœur des autres. c'est le fruit du témoignage. Mais cela demande un vrai abandon de soi-même au Seigneur, car c'est lui qui est censé agir par la suite, et il faut donc lui laisser toute l'espace.

Une autre problématique, en guise de réaction, s'est levée après cette idée.
"Que faire concrètement ?", une des participantes attendait de la part des jeunes plusieurs idées, une sorte de boite à outils qu'elle pourrait utiliser.
Obélix et Astérix la zizanieLes premières propositions à la question étaient axées sur la prière, certains participants prétendaient qu'il y a des moments où il ne reste plus rien à faire à part prier, un autre participant a proposé de demander conseil à une personne n'ayant pas sa part dans le conflit, afin d'avoir un avis objectif. D'autres ont fait part de leurs propres expériences, en précisant tout de même que tout cela reste dans un cadre personnel. En avançant dans le débat, les idées convergeaient vers le fait que tout le monde n'est pas pareil. Même si tout le monde était pareil, les circonstances différaient de l'un à l'autre, et même si les circonstances étaient aussi similaires, la bible dit que Dieu parle tantôt d'une manière, tantôt d'une autre (Job 33:14). Donc, finalement , il n'existe pas de stratégies toutes faites . 

 

Le pasteur en conclusion a évoqué les points suivants :

 

  • L’éthique, la gestion de crise ou de conflit doit se faire "en circonstance" c'est-à-dire en prenant en compte la particularité de chaque situation et la liberté individuelle.  
  • L'exemple de l’autre ou l'exemple Biblique est certes instructif mais n'est pas normatif. C'est normal de ne pas pouvoir appliquer des solutions "standard" à une situation. car chaque situation est unique.
  • C'est à nous de porter les conséquences de nos choix donc chacun doit trouver librement pour lui sa voie dans une épreuve ou un conflit. (la bible présente justement beaucoup de situations et d'attitudes très différentes "la fuite , le combat, le recourt aux lois, le silence etc...)
  • Il faut éviter de faire parler Dieu à la place de nos responsabilités car même avec un verset Biblique on peut appuyer une idée fausse car les circonstances de ce verset ne sont pas forcement les nôtres, il faut favoriser un usage global de la Bible plutôt qu'un usage parcellaire (cad ne pas utiliser un verset isolé hors de son contexte) 
  • Parmi les outils qui peuvent être d’un grand secours dans un conflit il y a l'aide extérieur notamment le travail d'un médiateur qui peut entres autres nous aider à comprendre le point de vue de l'autre, nous aider aussi à comprendre nos réactions et nos limites.

-    Dans Jacques 1:1-7 et 3:13-18  il nous est parlé de "la sagesse qui vient d'en haut". Dieu ici ne nous parle pas de solutions toutes faites mais nous propose son aide. "Il croit en nous" il croit en nos capacités à découvrir avec son aide quelle sera pour nous l'attitude à avoir dans la situation qui est la nôtre. Dieu fait du sur mesure pas du prêt à porter. 

-    Surtout ne perdons jamais de vue la souveraineté de Dieu. Cela veut dire que Dieu dirige toutes choses, donc l'épreuve qui est la nôtre (la personne difficile à gérer par exemple) sont des circonstances permises par Dieu. Nous pouvons donc aussi y voir une occasion qui nous est donnée de grandir, d’apprendre quelque chose sur nous même , sur Dieu, sur les autres. L'autre qui me dérange peut aussi au final être une bénédiction, qui m'enseigne ma finitude et le besoin que j'ai du pardon et de la patience de Dieu à mon égard...

mot clé : relations conflictuelles, émotion, perception, relations



 

 


 


 

 


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